Le secteur de la sécurité privée évolue rapidement, avec de nouvelles technologies transformant les rôles traditionnels et introduisant de nouveaux services. Des drones à la vidéosurveillance, en passant par la cybersécurité et l’intelligence numérique, les entreprises de sécurité privée (ESP) sont à l’avant-garde de ce changement. Cependant, cette évolution technologique comporte également des risques importants pour les droits humains, notamment en ce qui concerne la confidentialité des données et l’utilisation potentiellement abusive des informations.
À ICoCA, nous avons travaillé avec la Fondation ICT4Peace pour explorer ces défis et aider les entreprises à naviguer de manière responsable dans ce nouveau paysage. Cette semaine, en Afrique du Sud, nous effectuons des visites de sites, dont une chez 24/7 Security Services, et organisons des ateliers avec des ESP en collaboration avec la Security Association of South Africa (SASA) ainsi qu’avec des leaders universitaires et de la société civile à l’Université de Pretoria. Ces sessions nous aident à mieux comprendre les défis posés par les nouvelles technologies et contribuent à l’élaboration de notre future boîte à outils pour l’utilisation responsable de la technologie par les ESP. Nous remercions sincèrement la SASA et l’Université de Pretoria pour leur soutien et leur collaboration dans ces efforts.
Cette visite nous offre un aperçu précieux du secteur de la sécurité privée en Afrique du Sud, qui connaît une croissance rapide. Depuis la pandémie de COVID-19, le secteur a fortement rebondi, avec une croissance continue des entreprises de sécurité enregistrées et des agents actifs d’année en année. C’est une excellente occasion d’étudier comment un secteur solide et bien réglementé, avec un cadre préexistant, s’adapte aux nouvelles avancées technologiques.
Restez à l’écoute pour la publication de notre boîte à outils et de notre policy brief sur l’utilisation responsable de la technologie dans le secteur de la sécurité privée. Ces documents fourniront des conseils essentiels pour gérer les risques émergents tout en respectant les normes relatives aux droits humains.