Migration


Le recours à des sociétés de sécurité privées dans les centres de détention pose un problème critique dans la gestion des migrations, avec des risques importants pour les droits humains.

Garantir la dignité : les impératifs d'une sécurité responsable dans la surveillance et la détention des migrants


Lorsque les États font appel à des entreprises de sécurité privées (ESP) pour la gestion des migrations, des risques pour les droits humains apparaissent, les ESP se concentrant sur les risques perçus plutôt que sur les besoins réels des migrants. Cette approche, aggravée par une formation et une surveillance inadéquates, augmente les risques d’abus. L’utilisation croissante des technologies numériques offre des possibilités de responsabilisation, mais introduit également de nouveaux défis en matière de droits humains. Les mesures de réduction des coûts compromettent souvent la qualité des services fournis aux migrants.

Cette note politique appelle à un meilleur respect des droits humains, à une meilleure surveillance, à une utilisation responsable de la technologie et à un financement adéquat pour assurer la protection des migrants.


 

Abdul Aziz Muhamat, un réfugié soudanais, a été détenu dans le centre de détention australien de l’île de Manus de 2015 à 2021. Le centre de détention australien de l’île de Manus, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, a connu une série d’émeutes violemment réprimées par les agents de sécurité en février 2014 et en janvier 2015. En savoir plus.