APEDDH – PROFIL DE L’OSC

APPEDH : Observatoire Rwandais des Mines pour la Défense des Droits Humains

ICoCA CSO Membre depuis avril 2023

Plaidoyer, Suivi et Formation

Action Pour l’Éducation et la Défense des Droits Humains (APEDDH) est une organisation de développement non gouvernementale rwandaise qui s’identifie comme humanitaire, apolitique et non confessionnelle. L’APEDHH a été fondée en 2016 et son siège se trouve dans la ville de Kigali, au Rwanda, et prévoit d’établir des bureaux dans tous les districts d’intervention au sein de la nation. L’organisation, actuellement composée de 11 membres, opère dans tout le Rwanda et se concentre sur trois piliers fondamentaux : le plaidoyer, le suivi et la formation.

La direction de l’APEDDH est composée de l’Assemblée générale, du Comité de Résolution des Conflits, du Comité d’Audit et du Comité Exécutif, chacun ayant des fonctions cruciales dans le système de l’organisation. Le Comité Exécutif gère les activités quotidiennes et veille à leur bonne exécution, tandis que l’Assemblée Générale définit les politiques et philosophies générales de l’organisation. Le Comité de Résolution des Conflits s’occupe des différends entre les membres afin d’éviter l’escalade, et le Comité d’Audit supervise le fonctionnement de l’organisation afin de lutter contre la mauvaise gestion ou les détournements de fonds. Cette structure de direction garantit la responsabilité au sein d’APEDDH sans ingérence extérieure.

L’engagement de l’APEDDH dans la Sensibilisation à l’Aide Humanitaire Locale

Actuellement, l’APEDDH se concentre principalement sur la sensibilisation, la formation, la défense, la promotion et la protection des droits humains, et le plaidoyer systématique pour les bénéficiaires afin de réaliser ses projets en cours sur le territoire national. En plus de ces domaines principaux, APEDDH aborde également des sujets tels que l’éducation aux droits humains, la gestion durable des ressources naturelles et l’accès à la justice.

L’APEDDH est l’une des rares organisations à se consacrer à la défense et à la promotion des droits humains dans le secteur des mines et des carrières au Rwanda. Ses membres s’engagent à obtenir des résultats tangibles dans l’amélioration des conditions de vie des personnes vulnérables, marginalisées et défavorisées, tout en défendant la dignité humaine et les droits humains fondamentaux.

Assurer l’Avenir de la Surveillance des Mines au Rwanda

Alexis Kizungu, Directeur Exécutif de l’APEDDH, explique que l’organisation a été « attirée par l’expérience d’ICoCA dans le secteur minier, dans l’espoir de bénéficier de leur expertise éprouvée ». En outre, l’APEDDH prévoit de renforcer ses capacités par la formation et de rechercher un soutien financier – des actions qu’ICoCA peut faciliter.

Dans ses efforts continus, l’APEDDH a actuellement identifié un total de 231 sites miniers légaux au Rwanda produisant des minéraux 3T cruciaux, qui sont répartis dans 24 districts sur les 30 que compte le pays. Malheureusement, des contraintes financières ont entravé l’exécution de projets de surveillance complets, ce qui a eu pour conséquence de limiter les activités de surveillance à seulement 27 sociétés et coopératives minières. L’APEDHH a également rencontré des difficultés liées au renforcement des capacités et à l’acquisition de l’expertise nécessaire pour opérer de manière professionnelle dans le secteur minier rwandais et dans la région des Grands Lacs. Selon M. Kizungu, le soutien financier est donc essentiel pour que l’APEDDH puisse mener à bien ses activités et la mise en œuvre efficace d’un projet de surveillance dans les 231 sites miniers existants qu’elle a identifiés. Malgré ces difficultés, les activités de surveillance menées ont donné des résultats positifs, comme l’ont confirmé les acteurs sur le terrain.

L’APEDDH s’est vu accorder la possibilité d’accéder à tous les sites miniers du pays. « Avec la sécurité assurée à l’intérieur du pays et une équipe de membres de l’APEDHH dévoués et engagés, notre organisation reste optimiste quant à notre impact futur sur la surveillance et la défense des droits humains dans les espaces que nous ciblons », exprime M. Kizungu.